C'est la crise...
Je pense que je vais devenir un spécialiste des conflits : conflit sur mon lieu de stage (le mot est peut-être un peu fort mais c'est l'idée), conflit entre mon chéri et ses parents (même si ça se calme un peu), et un autre conflit que j'avais un peu oublié vient de ressurgir...
Je ne sais plus si j'avais parlé déjà ici des problèmes de mon école avec l'autre "composante" du même UFR... C'est pas très clair, mais je vais éviter de citer des noms... Ce problème repose sur un conflit de personnalités et de pouvoir, mais aussi un problème de statut de notre école, qui ne sont pas clairement définis... Je ne rentrerais pas trop dans le détail car c'est très compliqué, long, et avec tout ce que je connais, j'ai l'impression de ne connaitre qu'une infime partie de l'histoire.
Dans les derniers rebondissements, l'ancien président avait pris en décembre un arrêté rattachant provisoirement mon école à la présidence de l'université au lieu de l'UFR, afin de juguler une menace de démission de l'ensemble des personnels de mon école. Arrêté dont la légalité à été contestée par l'autre composante de l'UFR, et aussi par le nouveau président de l'université en fonction depuis mi-février, qui était alors Vice-Président de l'un des conseil de l'université. Ce dernier avait d'ailleur repproché à l'ancien président de ne pas consulter ses conseils avant de prendre de décision. Un recours en tribunal administratif avait été lancé.
Début février, l'ancien président, encore en poste, en accord avec le recteur d'académie, et le nouveau président pas encore en poste, prenait un arrêté rattachant provisoirement nos formation à l'UFR de sciences et laissait deux mois pour réfléchir et trouver des solutions définitives.
Mi février, le nouveau président entre en fonction, et prend le 22 février un nouvel arrêté annulant les deux précédemment cités... Dont le dernier sur lequel il avait été consultés, et ce, sans consulter ses conseils...
Samedi dernier, ce nouveau président téléphone à la directrice de mon école pour l'informer de sa décision, qui était irrévocable... Je ne détaillerais pas là non plus.
Lundi, ma directrice à donc présenté sa démission réelle, suivie par celle de nombreux enseignants, personnels administratifs et techniques et professionnels associés. Concrêtement, l'école ne tourne plus, nous devions avoir nos notes de premier semestre, mais le jury n'a pu délibérer, les convention de stage pour les années du dessus ne sont pas signées, etc... Et nous ne savons pas ce que nous devenons... De plus, si l'équipe démissionne, même si celle-ci est remplacée par une autre, nous ne pourrons faire confiance de la même manière et c'est l'école et notre formation qui est vidée de son âme...
Autrement dit, la mort à court terme de notre école telle qu'on la connais, avec un nom qui commence à être reconnus par les professionnels, la perte d'un réseau d'entreprise... La fin donc.
Réuni en assemblée générale extraordinaire hier soir, nous étudiants avons décidé d'envoyer une délégation aujourd'hui aurpès du président, et auprès du conseil d'administration qui avait lieu cet après midi. Certe, nous n'avions pas le choix, c'était la seule solution, sinon, mourir, et nous voulons nous battre pour notre avenir, l'avenir de notre école, de nos formation, et des personnels qui font partie intégrante de l'école.
Nous avons été entendu, et une solution va tenté d'être trouvée dans les mois à venir. Nous mettons au point les choses sur lesquelles nous ne voulons pas flancher, et espèrons obtenir gain de cause. D'ici là, à priori nous devrions terminer l'année dans les conditions du début d'année, les démissions seraient refusées. Tout cela est bien sur à confirmer, mais maintenant la balle est dans le camp de la présidence et des conseils d'université... En espèrant que tout aille vite et bien...
Sinon je n'ai plus qu'a chercher un master autrepart, avoir une école fermée sur un CV c'est pas bon, et si les enseignant qui motivent en partie le choix de mon master partent, rien ne pousse à rester ici... Enfin rien... Si... Un autre versant de ma vie, qui compte, même si ma vie profesionnelle passe au premier plan dans ces cas là, mais... Ca serait dur!
DONC, MONSIEUR LE PRESIDENT, POUR MON AVENIR PROFESSIONNEL ET PERSONNEL, BOUGEZ VOUS LE CUL ET PONDEZ MOI UN TRUC BIEN!!!
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