Un petit pincement...
Aujourd'hui mon chéri allait se faire opérer à la clinique où il travaille et où j'étais en stage. Oh rien de grave, on lui retirait "juste" les dents de sagesse, les quatre d'un coup, pour être tranquille, sous anesthésie générale.
Ce n'est pas une très grosse intervention, très classique, mais tout même, j'ai été un peu inquiet, bien que je n'en ai pas parlé, je n'allais pas inquiéter mon chéri plus qu'il ne l'était... Mais il y à toujours une appréhension quand quelqu'un se fait opérer, même quand c'est pas une opération lourde...
Mais c'est que je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose, parce qu'on est loin d'avoir fini de vivre ce qu'on à vivre ensemble.
C'était très bête, mais j'ai appelé entre midi et deux heures, alors qu'il était encore en salle de réveil pour savoir si l'intervention s'était bien passée. J'ai eu l'infirmière du service qui m'a dit qu'à sa connaissance l'opération s'était bien passée, mais qu'il n'était pas encore revenu dans le service.
Je l'ai appelé après mon cours d'espagnol de cet après midi pour savoir si ses parents était là ou pas, et si ils n'étaient pas là, si je pouvais venir. Il avait la voix fatiguée mais claire. Bah oui c'est les dents, il aurait pu avoir du mal à bien parler si c'était gonflé! Après un détour par la boutique de ma fleuriste habituelle, me voilà là bas, un peu stressé, sans doute par le fait que je redoutais une visite inopinée de la famille qui aurait pu entraîner un certain malaise.
Mais heureusement rien de tout ça, j'ai trouvé mon chéri seul dans sa chambre, tout fatigué mais bien portant, les joues à peine gonflées, et pas teintées de ces belles couleurs que peuvent prendre les hématomes. Bien sur il avait un peu mal et il était un peu dans les vaps encore, mais ça allait. Après que l'aide soignante lui ai apporté son plateau repas, je suis allé faire mon petit tour dans la clinique, histoire d'entretenir les bonnes relations.
Puis je suis repassé lui dire au revoir, après qu'il ait mangé un peu, je l'ai laissé se reposer. Il est rentré chez lui ce soir, il est venu me parler sur msn, c'est donc qu'il était assis et que ça allait. Il à dîner, et un peu après 21h, il m'a appelé, il était dans son lit et il commençait à s'endormir, il avait une petite voix fatiguée... J'aurais voulu être auprès de lui pour le serrer dans mes bras et l'embrasser, mais je l'ai laissé se reposer.
Ce soir, au lieu d'être avec lui sur msn ou au téléphone, je suis donc sans lui, et ça me fait bizarre. Pourtant nous avons déjà eu des soirées où nous étions chacun de notre côté, d'ailleurs plus souvent de mon côté que du sien... Mais là, ce n'est pas tout à fait pareil... Alors je surfouille, et sur un blog, je tombe sur ce montage extrait de Queer As Folk :
Et là je réalise vraiment qu'il me manque, que je ne veux pas le perdre, que je tiens à lui. Et ce même si nous avons quelques petits "flottements" entre nous ces temps-ci, ce genre d'occasion balaye les interrogations souvent stupides qu'on peut avoir.
Pourquoi est ce que c'est dans ces moments là qu'on réalise vraiment ce genre de chose, pourquoi on attend ces moments là?
Et pourquoi j'en parle sur mon blog, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de note dans ce style, qui l'alimentait pourtant beaucoup avant que je ne rencontre mon grand petit Pierre.
Oui mon chéri, tu me manque, je ne veux pas te perdre, je tiens à toi. J'espère que tu dors bien à l'heure qu'il est, et je vais te rejoindre au pays des rêves. J'espère que tu n'as pas trop mal et que tu vas vite te remettre, je t'embrasse tendrement sur le front en caressant tes joues, et je te dis à très vite mon amour...