Là où j'en suis...
Je viens de regarder, je ne vous ai pas parlé de mes états d'âme sentimentaux depuis le 19 novembre. Je suis sur que cela vous manque, je vais donc réparer cela. Je vais reprendre où j'en était (http://ouafdson.canalblog.com/archives/2006/11/19/3210251.html rubrique "Ça dépend des jours").
Juste après que j'ai écris ce paragraphe le dimanche 19 novembre, j'ai eu de nouveau JB sur msn. Et là la conversation à été comme jamais... Nous avons disserté longtemps, et très philosophiquement. Pas de nous, mais sur la fidélité, certaine notions du couple, le pessimisme et l'optimisme... Nous n'avons pas tout à fait les mêmes points de vue, mais j'étais content d'avoir eu cet échange nourri, je crois que nous n'en avions pas eu jusqu'ici. Je l'en ai d'ailleurs remercié, mais apparemment j'ai été le seul à remarquer la qualité de cette conversation...
J'ai eu aussi une petite frustration dans le même temps. En effet, à un moment, il à mis sa vrai photo sur msn, chose qu'il fait rarement, là un de ses contacts voulait voir à quoi il ressemblait. Je crois que c'était de la jalousie de ma part.
La semaine qui à suivie, il à emménagé, et à ce jour sa neuf box n'est toujours pas opérationnelle, nous n'avons donc pas reparlé sur internet.
Le jour de son déménagement était aussi celui de son anniversaire. Je les lui ait souhaité bon l'un comme l'autre par texto. Autre petite frustration, j'ai reçu une réponse le lendemain "merci à tous d'avoir pensé à moi aujourd'hui...". A tous, donc je n'ai aucun statut particulier.
A partir de la, combiné à un planning plutôt chargé du fait des PEA, j'ai pris un peu de recul, enfin du moins envisagé les choses avec un oeil plus serein. La encore, ça dépendait des jours.
Un jour je me disais "C'est sans doute mieux comme ça, ça n'aurait pas collé au bout d'un moment, une relation amicale sera tout aussi sympa, il y a sans doute des choses que je n'aurais pas supporté très longtemps".
Et le lendemain, il me manquait, je n'avais qu'une envie, c'est de lui sauter dans les bras si je le voyais, ou alors je pensais "On passe vraiment à côté de quelque chose, c'est nul, je suis convaincu que ça aurait pu marcher plus longtemps...".
La semaine suivante, j'ai eu droit à un texto me demandant des nouvelles, et me disant qu'il faudra que je passe voir son appart un de ces jours...
Ce week-end, je lui ai proposé le ciné, il ne pouvait pas mais à répondu à mes textos quand même, me redisant encore une fois "faudra que tu me dise quand tu peux passer".
Dimanche quand je suis allé me promener à pied, je me suis retrouvé pas très loin de chez lui, par hasard dans un premier temps, puis ensuite par curiosité de repérer son quartier. Cela dit je n'était pas sur, je n'avais pas l'adresse exacte.
Jeudi soir, j'attendais donc qu'il me tienne au courant pour savoir si je pouvais passer le voir ou pas. N'ayant pas nouvelles à 20h30, je me suis rappelé à son bon souvenir, toujours par texto. C'est étonnant cette culture du texto, sans doute parce que je suis ne suis pas toujours super à l'aise au téléphone et lui encore moins... Je commençais à m'impatienter, quand enfin à 21h15 est arrivée la réponse qui me disais que je pouvais passer.
Le temps de finir de manger et de me préparer, j'y était. J'avais vu juste et localisé sa résidence. Nous ne sommes pas loin du tout à vol d'oiseau, en 10-15 minutes à pied je dois pouvoir être chez lui.
Son appart est très sympa, et les meubles qu'il à refait très beaux aussi, après un certain nombre de réserves que j'avais émis faute d'avoir vu, je pense m'être rattrapé. Enfin sauf le meuble télé, je reste sur ma position mais ne dirait rien lol. Une télé écran plat sur un meuble haut en pin anglais, ça jure! lol
Ça m'a bien entendu fait plaisir de le revoir, qui plus est dans un contexte moins tendu que la dernière fois, il y à deux mois, le lendemain d'une dispute sur msn... Un léger malaise tout de même par moment, quand il y avait des silences, je ne suis pas toujours à l'aise avec sauf quand je suis tout à fait au clair avec les gens.
Je n'ai volontairement pas ouvert de discussion pour savoir où il en était "sentimentalement" et vis à vis de son orientation, et lui non plus. Je n'ai pas voulu le brusquer, j'ai bien conscience qu'il faut du temps, et après deux semaines sans autre discussion que des textos, il aurait été difficile de commencer par là.
Nous avons donc parlé de choses et d'autres, du travail, de l'appartement etc... Il m'est apparu fatigué, mais il en est conscient, conscient aussi que là il doit se reposer. Moi aussi je l'étais, je ne me suis donc pas éternisé et je suis reparti vers 23h30.
La prise de congé était longue comme toujours, trouvant toujours quelque chose à rajouter. Je lui ai fait la bise quand même, et c'était la première fois. C'est curieux, mais quand nous nous sommes vu à chaque fois que nous n'étions pas ensemble, il n'y avait qu'un "salut" oral, pas de poignée de main ni d'embrassade. Mais là j'ai franchis le pas. Je ne sais pas si il à été surpris, mal à l'aise, ou indifférent, mais il me semble qu'il regardait de côté alors...
Après être rentré chez moi, je lui ai de nouveau envoyé un message pour le remercier. Un peu comme on fait après une première rencontre, j'ai remarqué ça... Je n'ai pas eu de réponse.
J'ai eu énormément de mal à m'endormir, puisqu'à 2h je vérifiais encore l'heure. Je repensais à tout ça. Un manque bien sur, une envie de lui parler, de le sentir tout près de moi. Non pas de sexe, enfin peut-être que ça viendrait, mais ce n'est pas ce dont j'avais envie. Je me demande si je n'ai pas fait une erreur en réagissant comme je l'ai fait il y à deux mois quand nous nous sommes disputés. Je n'était pas logique avec moi même, je ne savais pas ce que je voulais. Peut-être que je ne le sais toujours pas, mais au moins je me fixe une ligne de conduite. Mais là je suis effectivement bloqué, tant que je ne sais pas où lui en est, ce qu'il pense, je ne pourrais aller plus loin pour le moment.
Je me disais récemment qu'en fait je n'avais pas envie de rencontrer quelqu'un d'autre, de chercher quelqu'un d'autre pour combler mon vide affectif, donc forcément à partir de là... Pourtant, cela fait presque 3 mois et demi que cette situation dure, mais c'est passé tellement vite... Étant dans cet état d'esprit, je crois que je n'ai rien à perdre à attendre encore un peu, en tentant de me rapprocher chaque fois un peu plus. A la fois j'ai hâte que cela avance, à la fois je pense que rien ne changera vraiment avant 2007.
Il est parti de chez moi un vendredi soir, tout allait bien, enfin normalement, il avait passé la nuit ici, au matin j'étais parti travailler, à midi il m'attendait à la maison... Le mercredi suivant, il me disait à demain soir, et le lendemain matin il me quittait. C'est surréaliste ça n'a rien de logique. Enfin rien n'est logique et facile en ce domaine, mais bon... Reprenons où nous en étions, nous sommes le vendredi soir et tu vas revenir, ou alors je vais venir qu'importe, mais reprenons où nous avons laissé les choses...
Fin d'écriture le vendredi 8 décembre 2006 20h25
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